7 décembre 2007 : Classique ou free style ?
 
Le ciné, c’est comme dans mon boulot d’instit.
Parfois, on veut du carré, du solide, des cahiers avec des titres bien soulignés, des dictées, des leçons à apprendre, des trucs pas folichons mais qui ont fait leurs preuves.
Et puis à d’autres moments, c’est du free style, des trucs et des machins, l’aventure, au diable les belles présentations, on fait du nouveau, les mômes s’éclatent (ou pas) et n’apprennent rien (ou si quand même).
 
Cette semaine, j’ai vu “American gangster” de Ridley Scott, un film bien classique, avec un scénario béton, aucune folie dans le montage, rien de nouveau pour le cinéma futur, mais un plaisir à voir.
Et puis “I’m not there” de Todd Haynes, un délire de monteur, bourré d’idées, une histoire tronçonnée, mixée, déformée, où l’on n’y comprend que couic. Vraiment pas mal visuellement, mais finalement très ennuyeux. Le genre de chose qui énerve, parce que c’est inventif et pourtant raté.
 
Et ouais. Je peux vous dire qu’en ce moment, mes élèves ne rigolent pas. C’est du sérieux, du formatage. Bon, ça changera peut-être après Noël, quand j’aurai vu les films de Tim Burton, des frères Coen, de Kusturica... et pour février, il y a un Klapisch, avec Dupontel et Juliette Binoche...
Après ça, mes élèves étudieront les chants d’amour des grands vampires du Colorado, ils vont s’éclater !
(Note pour les parents d’élèves cinéphiles et néanmoins inquiets de ma santé mentale : tout ça, c’est juste pour écrire des mots...)
 
Bref.
 
Vous avez été nombreux cette semaine à retourner au cinéma, et à envoyer un commentaire. Magnifique !
Vivement le printemps, les fleurs, les ciels bleus, les jupes légères...
En attendant, vous pouvez déjà penser à votre TOP 5 de l’année, vos cinq films préférés depuis janvier dernier...
 
Bon ciné.
 
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