Hors de prix
Pierre Salvadori
sorti en décembre 2006
L’inconvénient de ce genre de comédie pseudo-romantique à la française, c’est que le dénouement est connu. Impossible de se tromper, tout finit bien, ceux qui se détestent au début s’aimeront à la dernière image.
L’intérêt est donc ailleurs. Chez les acteurs, éventuellement. Amélie Poulain (pardon, Audrey Tautou) est un peu moins crédible qu’Isabelle Carré dans Quatre étoiles, dans un rôle relativement similaire. Gad Elmaleh finit par agacer à jouer encore et toujours le beau timide qui ne sait pas qu’il a du charme.
On cherche donc un peu de piquant dans le scénario, les dialogues. Peine perdue, il n’y a aucune surprise, pas de séquences à hurler de rire, non, tout est calme, trop calme. Salvadori nous avait habitué à cette absence de rythme, mais dans ses précédents films, la nonchalance était un atout pour le charme des personnages. Ici, ça ne prend pas, c’est fluide, lisse, agréable mais sans saveur, comme une crème à 0 %.
Bien sûr, il y a les robes d’Audrey Tautou, le soleil de la côte d’azur et l’élégance des grands hôtels. Mais décidément, c’est trop léger.
