Le début de l'année est gris sombre. Quatre films, quatre raisons de cafarder. "Reviens-moi", avec la très excitante Keira, c'est une tragédie. Un peu ratée. "Détention secrète", malgré une apparence brillante, montre un nouvel aspect des très bonnes manières des américains en ce qui concerne les droits de l'homme. Pas vraiment hilarant. "Le tueur" ne fait pas non plus dans la joyeuseté, c'est même carrément mortel. Et le Ken Loach, "It's a free world" ne démontre pas que le Monde va bien. Loin de là.

 

Bref, un vrai bonheur de noirceurs cumulées.

 

Heureusement que Monique L. loue les bienfaits du site, ça remonte le moral.

 

N'oubliez pas de voter pour le top 5 ! Il ne vous reste plus que 20 jours ! Dernier moment pour vous exprimer : 31 janvier... Il y a déjà une petite dizaine de réponses, quelques tendances se dessinent, allez-vous les confirmer ?

 

Allez voir aussi la rubrique "bientôt" : se profilent dans les semaines à venir, un Kusturica, un Tim Burton, et une nouvelle dinguerie des frères Coen. Vivement bientôt !

 

Pour se délasser et mettre du baume au coeur des spectateurs déprimés, une blague. Une petite blagounette qui a fini par faire hurler de rire toute une bande de nullos en anglais, pas vraiment pour la blague elle-même, mais pour le fait qu'à la chute, rares sont ceux qui saisissent immédiatement. Je tiens à dire que cette blague a été racontée par Béatrice P., linguiste brillante (et ça, c'est c'est pas de la blague), qui ne m'envoie jamais de critiques, et pourtant elle pourrait parce qu'elle écrit bien mieux que moi.

 

Bref, la blague. C'est un gars qui cherche à prendre des cours d'anglais. Il trouve une annonce, 50 euros l'heure. Trop cher, il cherche encore. Il en trouve une autre, 25 euros. Ça commence à être mieux, mais c'est encore trop cher pour lui. Plus tard et plus loin, 10 heures de l'euro. Euh, non, 10 euros de l'heure. (c'est pas là qu'il faut rigoler). S'il a trouvé à 10 euros, il peut encore chercher moins cher, il va trouver. Et oui, il trouve, 2 euros. Vraiment pas cher, 2 euros. C'est pas loin de chez lui, il y va donc.

Septième étage, sans ascenseur. Au fur et à mesure qu'il monte, les murs sont de plus en plus délabrés, et tout là haut, au septième, c'est vraiment affreux. La porte est déglinguée, il y a des tonnes de toiles d'araignées, des carreaux cassés, bref, ça fait pauvre, très pauvre. Il frappe, et demande en même temps : C'est bien ici, les cours d'anglais à 2 euros ?

Une voix lui répond : if, if, between !

 

Et oui, c'est la chute. Prenez le temps. Réfléchissez. Traduisez. Ça y est ? Comprendo ? Mort de rire. Et même si vous n'êtes pas plié en deux devant votre écran, je vous assure que le tout début de moitié de mini-sourire qui se dessine sur votre visage est un énorme éclat de soleil par rapport à la morosité des films que j'ai vus mercredi. Si si.

 

Je vous embrasse. Même ceux qui me disent vous.

 

Bon ciné

 

al 1