La volonté du réalisateur était probablement de rendre compte d’une ambiance caniculaire, ambiguë, mystérieuse...
L’image est surexposée et assez laide; les personnages sont mous, sans beaucoup de consistance, certainement pas mystérieux, plutôt antipathiques; le suspense est très distendu, les moments clés absolument pas mis en valeur. Pascal Elbé, en lourdaud censé apporter du contraste, s’empêtre dans une espèce de fausse vulgarité pas crédible. Heureusement, il y a Laura Smet, sa silhouette, ses yeux, sa façon d’être là mais pas tout à fait... et surtout Jacques Dutronc, qui réveille de temps à autre l’intérêt du spectateur, souvent endormi.