Un homme perdu °
Danielle Arbid
sorti en septembre 2007
L’histoire
En Jordanie, un photographe français cherche à rencontrer des filles dans des bars. Il croise un homme qui ne dit rien de son passé.
avec
 
Melvil Poupaud
Alexander Siddig
Darina Al Joundi
Les films libanais se suivent sur nos écrans mais ne se ressemblent pas. Alors qu’il y a quelques semaines, Caramel ravissait les sens et créait une émotion universelle, cet homme perdu plonge le spectateur dans l’ennui. Image numérique blafarde et sans contrastes, personnages sombres et individualistes -celui joué par Melvil Poupaud est particulièrement antipathique-, histoire en errance sans repères et sans intérêt.
Pourtant, il est à peu près sûr que cette production ravira quelques critiques de journaux dits intellectuels, parce qu’elle correspond à une certaine mode, celle des films glauques : récit sans structure, mystère autour des personnages dont on ne sait presque rien, lumière de cage d’ascenseur, ambiance malsaine, nauséeuse, renforcée par des mouvements de caméra plus fatigants qu’artistiques.
 
Glauquissime
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