Et c’est reparti pour un tour ! Spiderman est toujours aussi ridicule dans sa combinaison en latex rouge et bleue, mais il est tout de même beaucoup plus efficace que Tarzan pour sauter de branche en branche, pardon, d’immeuble en immeuble. Il est toujours aussi tarte, à vouloir aider la police à arrêter les voleurs, à ne rien vouloir en échange, et à continuer à vivre dans un studio minable, tout en se posant des questions existentielles basiques et inévitables pour cet adolescent attardé. La grande affaire du film, c’est son problème de couple avec la délicieuse MJ (si, si, elle est vraiment charmante, Kirsten Dunst). Pas de monde à sauver, pas de bombe atomique, pas de méchant très méchant, juste quelques ennemis de hasard qui sont au fond, des braves types. Devant la fadeur des opposants à Spiderman, on a affublé ce dernier d’une nouvelle tenue qui le rend coupable d’esprit de vengeance, avec un côté sombre... clair, qui déclenche plus les rires que la peur.
Et rien n’y fait, la fin est toujours la même, et comme le dit la morale du film, on peut toujours choisir entre le bien et le mal et devinez ce que choisit notre héros ?
Alors, même si les Américains, paraît-il, sont restés de grands enfants, l’ensemble pourrait être plus fin, ce genre de bouillie super-mixée ne fait que flatter leur côté simpliste, manichéen, réducteur et réduit du bulbe.