Le prestige    
Christopher Nolan
sorti en novembre 2006
La magie est un sujet peu exploré au cinéma. Avec tout ce que la technique numérique peut apporter comme illusions, on comprend que les magiciens soient un peu dépassés !
Les deux personnages, illusionnistes,  sont ennemis, professionnellement, et sentimentalement. Mais le scénario et la mise en scène prennent le parti d’axer leur rivalité beaucoup plus sur le plan des techniques et des tours, que chacun vole à l’autre, que du point de vue de leurs sentiments. Les personnages féminins, malgré le charme des actrices (Scarlett !!!), ont peu de caractère, et l’ensemble reste froid.
Passée l’exposition, longue et laborieuse, on est tout de même plongé dans l’intrigue, mais il est bien difficile de s’identifier, de s’émouvoir.
 
avec

Hugh Jackman
Christian Bale
Michael Caine
Scarlett Johansson Vos commentaires :
Al1 m'avait juste prévenu avant d'envoyer sa critique de la froideur du film. Je me suis donc préparé à découvrir un film glacial. Je pensais plus au décor qu'à l'histoire, et comme par magie ...
Ce film, c'est un thriller policier qui mélange les sentiments artistiques à l'ambition, et qui laisse une part étrange aux conjointes respectives. Cette étrangeté, c'est un amour particulier qui laisse de côté la sensualité des jeunes actrices. Les magiciens eux  sont partagés entre leur amour pour la magie, et celui de leur métier fascinant, qui les oblige à atteindre le sommet de la magie. Pour cela ils doivent découvrir le truc, l'astuce qui fera de leur tour le meilleur. Ils se livrent une guerre sans relâche pour découvrir leurs secrets, et saboter inlassablement les tours de son rival, mais là nous sommes aussi dans les raisons sentimentales qui les opposent.
Le déroulement du film est fait avec des parallèles, ce que je traduis par des retours sur des scènes déjà vues pour en dévoiler  la subtilité, et amener de nouvelles intrigues, une  nouvelle évolution du film, qui développe ainsi et éveille la curiosité du spectateur qui cherche à comprendre qui à tué qui.
La froideur vient du fait que l'on pourrait  s'attendre  à une histoire plus magicienne, avec plus de spectacle et moins les coulisses de l'ambition à une époque, et d'un genre, peu attendues ! Peut être que de m'attendre à une histoire "hivernale" je me suis plongé, comme par magie, dans cette atmosphère, Al1 serait donc magicien. 
Pierre L.    18 novembre 2006




D’abord amis ils deviennent rivaux, tout est bon pour percer les secrets de l’autre. Cette plongée dans le monde de la magie ne ménage pas les rebondissements jouant sur l’illusion.
Un film haletant qui déconcerte avec talent.
Dominique P.   20 novembre 2006