La forme est celle de la comédie romantique américaine classique. Espoirs, illusions, euphorie, déceptions, renaissance, et tous les sentiments attendus en pareil cas, sur un fond léger, rythmé, si possible drôle, avec des seconds rôles caricaturaux. Les comédiennes, très décoratives, portent des tenues sublimes (quoique, on a le droit de ne pas être sensible à Chanel et Cie) et sont filmés dans de très jolis décors.
Mais, ce n’est pas une comédie romantique, c’est juste l’histoire d’une relation perverse entre une patronne et son assistante. Meryl Streep a beau être formidable de vacherie sous un vernis doucereux, et Anne Hathaway très mignonne dans son rôle de gentille fille qui se laisse envahir, on s’ennuie un peu, le sujet n’est finalement pas adapté à la forme choisie, et il y a trop peu d’acidité dans le propos.