Lady Chatterley
Pascale Ferran
sorti en novembre 2006
L’histoire
D’après le roman de D. H. Lawrence. Constance s’ennuie dans son château, auprès de son mari invalide, grand blessé de guerre. Elle rencontre le garde-chasse, homme solitaire. Désir, amour...
avec
 
Marina Hands
Jean-Louis Coulloc’h
Hippolyte Girardot
C’est une histoire de désir brut, qui se transforme en passion amoureuse. Une histoire cachée, secrète, et dont personne ne se doute, alors que l’épanouissement de Lady Chatterley saute aux yeux de tous.
Pascale Ferran prend son temps (et le nôtre, également) pour dérouler ce récit de l’éveil des sens, en parallèle aux saisons. Cette lenteur est nécessaire et donne à l’ensemble une impression de sérénité, un calme totalement apaisant au sein d’une nature idyllique, où même la terre et la pluie sont en accord avec les amants.
Malheureusement, la mise en scène déçoit. Trop statique, trop classique, manquant de romantisme, de passion, avec un point de vue détaché, narratif, littéraire. De plus, les dialogues en français sonnent faux dans les bouches de ces personnages anglais. Comme tous les amoureux, ils énoncent pas mal de fadaises, et quelques scènes frisant le ridicule empêchent le spectateur de céder à l’émotion.
 
Sensualité littéraire
Vos commentaires :
Beau film qui vient d'avoir le prix Deluc.
J'avais le souvenir d'un roman délicat, sensuel où la femme était magnifiée. Le film transcrit très bien l'atmosphère lente du roman ; insiste sur la nature : de superbes paysages de campagne changeant selon les saisons ; une découverte des corps, des sens, des sentiments....
Très beau, très léché. Seul bémol : la fin un peu longue à laquelle on a du mal à croire. Dommage.
Mais si vous avez aimé le roman, allez vous régaler avec le film.
Cathy A.   Décembre 2006
 
 
 
 
Très belle histoire d’amour dans toute sa pureté et sa fraîcheur comme la nature qui fait miroir. J’ai beaucoup aimé la lenteur des choses , la découverte, l’apprivoisement, l’honnêteté et la sincérité des personnages, les personnalités qui s’approfondissent et se dévoilent finement, la nature omniprésente, les scènes amoureuses maladroites et pudiques (ça change des bêtes de sexes et de sensualité baveuse qu’on nous envoie habituellement sur les écrans), et en plus ça a un sens,  l’avenir est possible et se construira sûrement entre les deux amants…  
Laurence C.   18 mars 2007
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