Vos commentaires :
Je suis d'accord. Je l'aurais bien trois étoilé celui-là. M'a fallu quatre tours du pâté de maisons en parlant tout seul pour retourner dans la vraie vie et dans mon petit hôtel à Limoges. Un de ces films qui montre en même temps le pire et le meilleur de l'homme. Qui fait pleurer de colère et de plaisir.
Thierry D. 12 février 2007
On en ressort d’autant plus touché que l’on sent bien que c’est tout proche de nous. Si proche et si loin. On est glacé, hébété. L’atmosphère est bien rendue, rues grises, austères, lumière sale, pas de soleil dans ces vies, mais l’obligation de faire avec, même si le soleil finit toujours par passer à l’Ouest, et qu’on n’y peut rien.
Le cinéma est plein de ces films de méchants espionnant ou torturant les gentils, et de méchants repentis qui aident les gentils aussi. La surprise ici vient bien sûr de Ulrich Mühe, stupéfiant. Comment peut-on être aussi émouvant, aussi humain, en en faisant si peu ? Une leçon pour les acteurs américains qui sur-jouent à loisir.
Sobriété, mais grande émotion. Il y a un moment que nous n’avions pas approché de si près la nature humaine, ressenti autant de dégoût ou d’espoir. Littérature, musique, amour, serons-nous donc sauvés ? Le caddie que Ulrich Mühe tire imperturbablement à la fin du film nous laisse un goût amer…
Anne K. 4 mars 2007
Ca y est ! enfin, j'ai vu ce superbe film tout en finesse et précision : l'image, la mise en scène, les cadrages au cordeau, les acteurs qui n'en font jamais trop et si justement. On reste scotché à l'écran et on met un certain temps à revenir sur terre ensuite.
Et puis cette note d'espoir qui fait que dans chaque homme, malgré toute la cruauté dont il est capable, reste un zeste d'humanité. Belle leçon de vie et/ ou de survie.
D'autre part, j'ai entendu sur France Inter en fin de semaine dernière que l'acteur principal était en dépression après avoir appris que sa propre femme le surveillait durant ces années noires !!! quand la fiction devient réalité....
Cathy A. 12 mars 2007