La vengeance dans la peau
Paul Greengrass
sorti en septembre 2007
L’histoire
Jason Bourne n’est pas content : on lui a tué sa fiancée, et il ne sait toujours pas qui il est. Il est décidé à découvrir la vérité.
 
avec
 
Matt Damon
Julia Stiles
David Strathairn
Joan Allen
Le héros “qui ne sait pas qui il est mais qui se doute bien qu’il n’est pas un vulgaire péquin” est de retour. Et il n’est pas content, pas content du tout. En deux heures, il ne décroche pas un seul sourire. Au moins, James Bond n’a pas les zygomatiques coincés.
Donc Jason Bourne (oui, d’accord, ce n’est pas son vrai nom, mais on ne va quand même pas dire tout de suite que c’est le fils caché de Jésus Christ; ah non, là c’est un autre film, je m’égare) fait des jolis voyages, de Moscou à New-York, en passant par l’Europe et le Maroc. Franchement, pour ce qu’il y fait, ça ne vaut pas le coup : il est inlassablement repéré par une armée d’agents secrets assis derrière des ordinateurs, qui envoient d’autres agents secrets super musclés et super malins à ses trousses. Et à chaque fois il gagne : il casse des voitures et des nez, il se relève indemne de toutes les catastrophes qui lui tombent dessus, et il ne voit même pas que l’agent secret de type féminin qu’on avait déjà vu dans les épisodes précédents en pince grave pour lui. Super intelligent et très très fort mais nullos question filles, le gars.
Bref, à la fin, il revient à ses débuts, il comprend tout ou presque et on se dit, tout ça pour ça ! Au moins la BD Treize avait un peu plus de densité question scénario. Par contre, la mise en scène de Greengrass est toujours aussi efficace (impossible de faire plus rythmé), à la limite parfois de l’abstraction, un poil répétitive mais c’est l’histoire qui veut ça. Il y a quand même de fortes probabilités de s’ennuyer devant un tel spectacle.
Pif-paf, vroum-vroum, et badaboum
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Vos commentaires :
 
Troisième et dernier volet de la trilogie de ce mercenaire bien spécifique. Le réalisateur, spécialiste des scènes d'action spectaculaires, ne laisse aucun répit. Pendant près de deux heures, il plonge ses personnages dans la foule d'une gare, dans le dédale des rues de Tanger. Il filme  dans des lieux de vie réels, sec, nerveux et sans fioritures, extrêmement pénible à suivre pour les yeux.
Dominique P.  22 septembre 2007