La nuit nous appartient
James Gray
sorti en novembre 2007
L’histoire
New York, fin des années 80. Bobby est gérant d'une boîte de nuit appartenant aux Russes. Bobby cache ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie est au courant : son frère et son père sont des membres éminents de la police new-yorkaise...
L'affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille, Bobby va devoir choisir son camp...
avec
Joaquin Phoenix
Mark Wahlberg
Robert Duvall
Eva Mendes
Les références citées à propos de ce film sont plutôt lourdes, Scorsese, De Palma, Sergio Leone… Il y a donc beaucoup d’attente, d’autant plus que le précédent film de James Gray, “The Yards”, avait énormément de caractère.
Dans celui-ci, on retrouve sensiblement la même ambiance, par les couleurs, les décors urbains, une mise en scène plutôt classique, insistant sur les scènes-clés. Pas de contemplation, ni de poésie. Un rythme soutenu, tout au service de l’histoire.
Et c’est à ce niveau, celui du scénario, que le film est loin de répondre à toutes les attentes. L’opposition des deux frères a déjà été vue de nombreuses fois, les histoires de famille, de substitution ou pas, n’ont rien de nouveau, et si elles lorgnent du côté de la tragédie (annoncée), celle-ci est un peu basique, sans ambiguïté, sans profondeur.
Tout cela manque de suspense, de surprises, de flamboyance. Un seul personnage bascule et son cheminement est tellement lent et prévisible qu’il n’étonnera personne.
C’est donc globalement une déception, et l’enthousiasme des critiques professionnels paraît un peu fabriqué.
 
Sans profondeur
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Il s’agit d’une véritable tragédie, un homme,  responsable d’une boîte de nuit, devient policier pour venger son père et son frère, eux-mêmes policiers, c’est du Shakespeare ! Un bon scénario, qui  toutefois, ne ménage pas un suspense infernal et fait défiler tranquillement bon nombre de situations archi-connues  avec les séquences en boîte de nuit, la poursuite automobile, et le carnage final. Un film très moraliste.

Dominique P.  4 décembre 2007