Casino Royale
Martin Campbell
sorti en novembre 2006
James Bond revient et comme à chaque nouvel épisode, et plus encore lorsqu’il y a un nouvel interprète pour le rôle titre, ce sont toujours les mêmes questions qui se posent. Comment sera le méchant, combien y aura-t-il de filles et lesquelles seront des traîtres repenties ou de vraies innocentes ou bien encore de somptueuses garces, Judi Dench sera-t-elle toujours là, en semi-amoureuse transie, semi-mère du beau James, l’intrigue sera-t-elle compréhensible, ou plus ou moins nébuleuse et prétexte à courses poursuites, fusillades et autres réjouissantes séances d’extorsion de renseignements, avec coups fourrés, trahisons et opérations musclées-mais-très-intelligemment-menées-surtout-sans-victimes-innocentes...
Les réponses sont assez vite rendues, le scénario est classique, avec néanmoins un gros coup de mou aux deux tiers du film, mais remplit son contrat. Le minimum est garanti, avec un petit plus sur les scènes d’action, les très jolies robes et ce qui va bien dedans, les parties de poker à retournement, mais absence quasi-totale de gadgets-rigolos-qui-ne-servent-qu’une-fois et de poursuites en voitures (ou bien j’ai dormi à ces moments-là).
Ce qui pêche terriblement, c’est Daniel Craig, dans le rôle du célèbre 007. Manque total de classe, un regard très bleu certes mais aucun charisme. Juste un paquet de muscles et une allure de cocker déçu face à Eva Green. Globalement décevant, donc. avec

Daniel Craig
Eva Green
Mads Mikkelsen
Judi Dench, Giancarlo Giannini
Caterina Murino
Vos commentaires :
Bond ...James Bond
Ce nouvel opus de 007 dérange le genre. Tout en force !
Prévenu par Al1 du changement, la surprise reste de taille ! Moins d'élégance, voire pas du tout, plus de virilité, c'est un nouveau genre !
 
Ce James Bond a le style de "Steve McQueen" et la froideur d'un Terminator ( n° 1), cette froideur sans coeur, sans sentiments que peut avoir un robot qui répond seulement aux besoins de ses objectifs. Pour Steve, c'est dans un autre registre, le genre Cow-Boy mais des temps modernes.
 
Ce que j'aime bien c'est cette virilité qui renforce le réalisme aussi bien dans l'action que dans les sentiments. Cela fait un opus dynamique avec des enchaînements rapides au goût du jour, un peu comme Mission Impossible mais avec plus de femmes, délicieusement choisies, qui succombent au charme inhabituel certes, mais de James Bond quand même !
 
Ce que j'aime pas, je sais pas, ça change, il n'y a pas la classe de  "Sean Connery", ni le tact de "Roger Moore" ( Les autres j'ai pas adhéré) , mais une force implacable qui s'adapte bien au rythme de ce nouvel épisode !
J'ai attendu la réplique , Bond .... James Bond  qui arrive seulement à la fin, mais qui se présente efficacement,  comme la signature d'un double 0 7 s'installant pour un nouveau registre.
Pierre L.  27 novembre 2006
 
 
Une tête brûlée, un casse-cou, presque un voyou, cherchant à se surpasser et à dominer les autres, pas de girls, pas de gadgets, que reste-t-il, alors ?
Bond se bat avec ses poings. Avec sa tête, aussi : la bataille qui l’oppose au méchant se déroule autour d’une table de poker, où les neurones sont plus utiles que les muscles. Un film mené tambour battant, une intrigue plus ambiguë qu’à l’ordinaire.
Ça démarre dans un chantier à la poursuite d’un yamakasi dans les rues de Madagascar, ça se termine sous les décombres à Venise qui, on le sait, est condamnée à disparaître.
Daniel Graig la joue sportif avec des muscles durs mais pas le coeur, il craque devant la fille, moi aussi je craque.
Dominique P.   27 novembre 2006