Vos commentaires :
Bond ...James Bond
Ce nouvel opus de 007 dérange le genre. Tout en force !
Prévenu par Al1 du changement, la surprise reste de taille ! Moins d'élégance, voire pas du tout, plus de virilité, c'est un nouveau genre !
Ce James Bond a le style de "Steve McQueen" et la froideur d'un Terminator ( n° 1), cette froideur sans coeur, sans sentiments que peut avoir un robot qui répond seulement aux besoins de ses objectifs. Pour Steve, c'est dans un autre registre, le genre Cow-Boy mais des temps modernes.
Ce que j'aime bien c'est cette virilité qui renforce le réalisme aussi bien dans l'action que dans les sentiments. Cela fait un opus dynamique avec des enchaînements rapides au goût du jour, un peu comme Mission Impossible mais avec plus de femmes, délicieusement choisies, qui succombent au charme inhabituel certes, mais de James Bond quand même !
Ce que j'aime pas, je sais pas, ça change, il n'y a pas la classe de "Sean Connery", ni le tact de "Roger Moore" ( Les autres j'ai pas adhéré) , mais une force implacable qui s'adapte bien au rythme de ce nouvel épisode !
J'ai attendu la réplique , Bond .... James Bond qui arrive seulement à la fin, mais qui se présente efficacement, comme la signature d'un double 0 7 s'installant pour un nouveau registre.
Pierre L. 27 novembre 2006
Une tête brûlée, un casse-cou, presque un voyou, cherchant à se surpasser et à dominer les autres, pas de girls, pas de gadgets, que reste-t-il, alors ?
Bond se bat avec ses poings. Avec sa tête, aussi : la bataille qui l’oppose au méchant se déroule autour d’une table de poker, où les neurones sont plus utiles que les muscles. Un film mené tambour battant, une intrigue plus ambiguë qu’à l’ordinaire.
Ça démarre dans un chantier à la poursuite d’un yamakasi dans les rues de Madagascar, ça se termine sous les décombres à Venise qui, on le sait, est condamnée à disparaître.
Daniel Graig la joue sportif avec des muscles durs mais pas le coeur, il craque devant la fille, moi aussi je craque.
Dominique P. 27 novembre 2006