En psychiatrie, ou psychanalyse, on appelle ça une érotomane : quelqu’un qui prend ses désirs pour des réalités, ou à peu près. Il est possible que la description de cette maladie soit bien réalisée, le spectateur moyen manque de repères et de connaissances médicales pour en juger. Le comportement de cette folle (il faut bien l’appeler comme ça) est quelque peu difficile à suivre, on ne peut raisonnablement pas s’identifier à son personnage, à moins d’être fou soi-même. Le spectateur a la possibilité de se trouver proche du personnage du médecin, et l’enfer n’est pas loin, tant il est agressé moralement et sentimentalement. Une troisième voie consiste à observer tout cela froidement, mais l’intérêt est tout de même assez faible.