Angel-A
Luc Besson
sorti en décembre 2005
Luc Besson est un grand organisateur de divertissement. Il sait en mettre plein la vue et parfois nous émouvoir (cinquième élément, Nikita, Léon,...). Avec Angel-A, il cherche beaucoup moins les effets spéciaux que les effets sur l'âme. Et c'est raté.
Partant d'une idée qu'on pourrait situer entre Bertrand Blier (pour les dialogues) et Wim Wenders (référence aux Ailes du désir), il n'arrive qu'à créer un semblant d'ambiance, surtout par la photo, noir et blanc superbe. Mais le scénario ne décolle pas et Rie Rasmussen est affligeante. C'est donc une déception, surtout pour Jamel Debbouze : il mérite probablement qu'on lui donne un jour un vrai rôle.
avec
 
Jamel Debbouze
Rie Rasmussen
Gilbert Melki
Serge Riaboukine
Vos commentaires :
ANGEL-A  A comme ange ou A comme André ! ! !
L'histoire aurait pu être sympathique.
Plutôt déçu. Je m'attendais à mieux  C'est censé être une comédie romantique, mais c'est plutôt un mélo qu'une comédie; on rit assez peu, et c'est beaucoup de bla-bla pseudo psychologique.
Paris est superbement filmé en noir et blanc.
Une BO excellente
ANGEL-A est une invitation au voyage... Dans Paris.          
Dominique P.    23 décembre 2005
 
 
Pour moi Besson se rapproche de l'intensité de son premier film, le dernier combat, qui reste un chef d'oeuvre. D'abord un noir et blanc superbe, un thème éternel et  à qui il donne un coup de jeunesse en ayant  construit son scénario pour ses deux acteurs. Et pourquoi un ange venu du froid n'aurait pas en effet ce côté irréel et parfois incompréhensible, c'est vrai que son accent est parfois gênant, et  pourquoi le raté qu'incarne Djamel n'aurait pas à puiser en lui cette vérité qui tout doucement nous amène à espérer qu'ils vont tomber pour mieux recommencer. Certes il y a quelques longueurs, le rythme n'est pas toujours bien trouvé. Il y a en plus une super musique venue du froid elle aussi c'est Anja Garbarek la fille de Jan qui signe une Bande Originale superbe. Pour moi un bon film voir un très bon film.**    Michel F.     1er janvier 2006
 
 
Ma critique est différente car  j'ai bien aimé le film et je me suis plongé dans l'histoire comme un jeune enfant en quête de réponses.
Le Film : Deux personnes antagonistes (un Ange venu d’ailleurs et Jamel )  s'aident à retrouver leur personnalité grâce à la morale suivante "Ne pas se mentir à soi-même"
Pendant les premières minutes je voyais un comique faire du cinéma puis très vite j'ai oublié le Jamel de scène monté sur ressort. J'ai vu un acteur  qui donnait de l'émotion et une dimension à l'image, du Pagnol façon Besson dans le Paris d'aujourd'hui. Un très beau film.      
Pierre L.       3 janvier 2006