Mission impossible 3
Jeffrey Jacob Abrams
sorti en mai  2006
Voici  donc le troisième épisode d'une grosse machine de guerre, exhibant fièrement ses armes : acteur vedette, effets spéciaux énormes, scènes d'action millimétrées et ultra-rythmées, musique omniprésente, décors soignés et bien sûr un héros qui se sort de toutes les situations. Tout est tellement attendu qu'il y a peu de frémissements. Seule véritable nouveauté, la relation amoureuse que Tom Cruise/Ethan Hunt entretient avec le personnage joué par Michelle Monaghan, le cœur du scénario. Tout le reste n'a que peu d'intérêt, à part montrer les différents décors, à exploiter les effets spéciaux, à voir se succéder les différentes bagarres, à coup de poing, de mitraillettes et autres machins qui font boum-boum... Le récit est d'ailleurs tellement médiocre que l'explication des raisons pour lesquelles le traître (il y a toujours un traître dans MI) a trahi est totalement incompréhensible.
Il faut donc se rendre à l'évidence, cette dernière livraison de Mission Impossible est une histoire d'amour très simpliste, avec de très longs intermèdes musclés. Il y a probablement une volonté des producteurs d'élargir le public de ce genre de film, public qui quel qu'il soit, risque d'être déçu...
avec
 
Tom Cruise
Ving Rhames
Philip Seymour Hoffman
Billy Crudup
Michelle Monaghan
Vos commentaires :
Certes le scénario musclé, les enchaînements sans transition et le charisme de Tom, font de ce film un énième version du genre sans toutefois décevoir. Rien de plus ou de moins qu’auparavant, de l’action musclée, un scénario simple et trépidant.
Pierre L.    16 mai 2006
 
 
Le film que je voulais aller voir était commencé, je me décide à voir Mission Impossible 3, le film commence bien, bon ton avec la bande originale. Les 10 premières minutes sont très explosives et pleines d'action mais on se rend vite compte que le rythme ne suit pas, flash-back utilisé à outrance. L’histoire menée tambour battant, va de rebondissements en rebondissements, de Washington à Shanghaï en passant par le Vatican.
Les plans se succèdent à grande vitesse et ne nous laissent que peu de temps pour réellement comprendre l'action, la migraine monte…
Tom Cruise  court, saute, vole, se montre plus à l’aise dans les cascades périlleuses que dans les simples scènes sentimentales. Indestructible et omniprésent, jusqu’à la fin ridicule.
Dominique P.   19 mai 2006