Ah, le plaisir de retrouver les personnages de l’auberge espagnole…
Mais là, le film est centré sur le personnage de Xavier, et ses relations amoureuses. Il n’y a plus le phénomène de la bande de copains, qui faisait beaucoup dans la réussite de l’auberge espagnole. Cependant, il y a toujours cette même impression de fausse légèreté, cette euphorie amère. Bien sûr, on n’est pas dans la vraie vie, personne ne meurt, personne n’a le Sida, tout le monde est beau, particulièrement les filles qui entourent Xavier-Romain Duris, mais cette fausse vérité n’est pas artificielle, on peut s’identifier aux personnages, on souffre et on rit avec eux.
Et puis on a le sentiment de découvrir un nouveau Antoine Doisnel, aussi banal et aussi obsédé par le sentiment amoureux, mais plus drôle (ouf !). On attend le troisième.