Ce film, vous l’avez déjà vu, bien sûr.
Alors, une fois de plus, encore ?
Savez-vous ce que je préfère ? C’est l’air de flûte que répète Chabat, régulièrement, chez lui, souvent désespéré de ne pas y arriver (avec la flûte, avec les autres, avec les femmes). Et puis à la toute fin, cet air qui n’a l’air de rien, cette note unique répétée dans le vide, cette espèce de chose vouée à l’échec, c’est le début d’une musique incroyablement gaie, une victoire sur l'amertume, un regard échangé avec une autre soliste, il n’est plus seul, c’est un orchestre, tout s’éclaire, c’est beau, le générique déroule et moi j’ai les larmes qui coulent.