On prend les mêmes et on recommence. Recette bien connue, celle des suites. Sauf que celle-ci a laissé plus de vingt ans s'écouler. On avait quitté des beaufs sympathiques, préoccupés par le sexe, l'argent, le sexe, les tranches de rigolade, le sexe, la bouffe, le sexe,... On les retrouve avec pratiquement un seul sujet d'inquiétude : l'argent. Ils sont assez abominables, nous font toujours rire mais un peu moins parce qu'ils ont perdu leur côté sympathique : l'échange des situations financières et sentimentales entre Clavier et Blanc (Jean-Claude Dusse) est probablement une fausse bonne idée.
Le scénario est minimal, comme l'étaient d'ailleurs ceux des années 70, et ressemble à une succession de gags et de répliques plus ou moins drôles. C'est bien épais, ça détend, il n'y pas d'absolution générale à la fin -ce qui aurait été très dommage-, les acteurs font leur métier, bien grassement, et au final ça se laisse voir agréablement. Mais plus de 1200 salles à la sortie, c'est tout de même ce qui s'appelle un matraquage et vous aurez l'occasion de voir le film dans un an à la télé...