Les bronzés 3 : amis pour la vie
Patrice Leconte
sorti en février 2006
On prend les mêmes et on recommence. Recette bien connue, celle des suites. Sauf que celle-ci a laissé plus de vingt ans s'écouler. On avait quitté des beaufs sympathiques, préoccupés par le sexe, l'argent, le sexe, les tranches de rigolade, le sexe, la bouffe, le sexe,... On les retrouve avec pratiquement un seul sujet d'inquiétude : l'argent. Ils sont assez abominables, nous font toujours rire mais un peu moins parce qu'ils ont perdu leur côté sympathique : l'échange des situations financières et sentimentales entre Clavier et Blanc (Jean-Claude Dusse) est probablement une fausse bonne idée.
Le scénario est minimal, comme l'étaient d'ailleurs ceux des années 70, et ressemble à une succession de gags et de répliques plus ou moins drôles. C'est bien épais, ça détend, il n'y pas d'absolution générale à la fin -ce qui aurait été très dommage-, les acteurs font leur métier, bien grassement, et au final ça se laisse voir agréablement. Mais plus de 1200 salles à la sortie, c'est tout de même ce qui s'appelle un matraquage et vous aurez l'occasion de voir le film dans un an à la télé...
avec
 
Thierry Lhermitte
Gérard Jugnot
Josiane Balasko
Michel Blanc
Christian Clavier
Marie-Anne Chazel
Vos commentaires :
Le splendide réuni ou presque pour une comédie burlesque, incisive et drôle. Le retour des amis égotistes après 27 années, normal qu'il y ait du changement.
Pourtant l'humour reste le même, les scènes sont exagérées parfois, mais l'ambiance intacte est d'actualité, de belles retrouvailles entre le spectateur et l’équipe des bronzés.
Si vous aviez apprécier les précédents films alors vous aimerez les BIII, mais si vous les aviez regardés histoire de faire comme tout le monde alors c'est peu probable, 27 ans après un mûrissement personnel, d'aimer cet humour égoïste peu raffiné, méchant et sans relâche. J'ajouterais une anecdote pour le fils de Jugnot qui a très bien joué sont rôle, les autres sont restés identiques à l'image des Bronzés, j'en foutiste et nature, pas facile d'être crédible dans ce registre, et pourtant ils ont encore réussi. Toutefois Jugnot (le père) était fatiguant lors de sa crise de dyslexie interminable.
Pierre L.    13 février 2006