Une grande année
Ridley Scott
sorti en janvier 2007
L’histoire
Max est un golden-boy à qui tout réussit, vivant dans la City de Londres. Il apprend que son oncle, propriétaire d’un château et de vignes en Provence, est décédé. Il est l’unique héritier et débarque donc dans ce pays ensoleillé, pour régler la succession, avec l’intention de vendre. Il est assailli par les souvenirs d’enfance, et se laisse charmer...
avec

Russel Crowe
Marion Cotillard
Albert Finney
Didier Bourdon
Abbie Cornish
Freddie Highmore
Aucun doute sur l’issue de l’histoire, l’affiche elle-même proclame : “il n’est jamais trop tard pour changer de vie”. L’intérêt n’est donc pas dans un suspense éventuel, mais dans la façon dont cet affreux personnage, égoïste, insensible (un véritable “asshole”, comme il le dit lui-même), va se laisser charmer par la région provençale, par le vin, et surtout par les gens, bien sûr.
Les souvenirs d’enfance, petit film dans le film, joués par Albert Finney et Freddie Highmore (le Charlie dans la chocolaterie, de Tim Burton) ne manquent pas de nostalgie, ils sont exactement l’archétype des moments idylliques que l’on peut passer avec un vieil oncle original, initiant son neveu aux plaisirs de l'existence, lui inculquant au passage quelques préceptes de vie bien sentis. Rien à redire sur ces séquences-là.
Pour le reste, malgré les clichés sur le bien-être de la vie de propriétaire viticole en Provence, malgré Marion Cotillard (Marion...!), malgré la beauté de quelques paysages, Ridley Scott parait infiniment plus à l’aise pour montrer la vie trépidante de la City londonienne que pour faire sentir le charme auquel doit succomber son héros. Le montage confond rythme maîtrisé et précipitation exaspérante. Les cadrages, la caméra virevoltante, les gags grossiers, tout cela manque de la plus élémentaire qualité qu’il aurait fallu pour faire croire à l’évolution du personnage : une certaine indolence, une envie de contemplation... de la poésie en somme.
Manque de charme
Vos commentaires :
Du soleil, de magnifiques paysages, un Petit coin béni des Dieux et l’amour, tels sont les ingrédients, l’arrogant et très méchant golden boy londonien va apprendre le sens de la vie et des vraies valeurs, au contact d'autochtones arriérés mais attachants, les incohérences et les clichés lassent.
 
Cette comédie bobo sur le thème du retour aux sources manque de rythme.
Dominique P.  4 janvier 2007
 
 
Nous sommes allés voir hier soir "une grande année" pour se replonger dans le sud. C'est pas mal le Luberon quand même...
J'ai lu d'autres romans de Peter Mayle, j'aime bien mais cet auteur anglais a dû quitter le Luberon car les habitants ont considéré qu'il se moquait trop d'eux. Ils sont trop susceptibles ces provençaux.
Jérôme T.   6 janvier 2007
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