Je suis une légende
Francis Lawrence
sorti en décembre 2007
L’histoire
Robert Neville est semble-t-il le dernier survivant d’une épidémie mondiale. Il habite la ville de New York déserte. Mais il n’est pas seul, des mutants rodent pour l’attaquer. Lui se consacre à la recherche d’un vaccin contre l’épidémie.
avec
 
Will Smith
Alice Braga
New York post-catastrophe, désertée, c’est un fantasme classique de la SF, comme dans la BD mythique de Valérian "la cité des eaux mouvantes", avec une ville inondée, ou bien l’excellent film "l’armée des douze singes" avec une ville gelée.
Ici, la ville n’est pas sous les eaux, ni sous la glace, elle est juste déserte, envahie de quelques animaux sauvages mais presque pacifiques. Les décors sont remarquables, on croit absolument à ces artères vides, ces immeubles fantômes, cette ambiance à la fois bucolique et inquiétante.
 
Seul à New York
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Le scénario est malheureusement sans surprises, basique, banal, reprenant pas mal de poncifs des récits d’anticipation. Pourtant le film n’est pas qu’une accumulation d’effets numériques baignés dans une musique continue et l’histoire laisse suffisamment de zones d’ombres pour titiller l’imagination du spectateur. De plus, il y a une vraie recherche sur le personnage, une sorte d’équivalent urbain de Tom Hanks dans "Seul au monde". Mais Will Smith n’est décidément pas bon acteur, il ne parvient pas à porter l’intérêt à lui seul, et même la brave chienne Sam arrive à lui voler la vedette.
Sentiment mitigé donc pour cette super production américaine, pas tout à fait aussi niaise que la majorité des autres, mais dont les principales qualités se trouvent dans les décors.
 
Vos commentaires :

J'étais au départ, partie pour voir un film où j'aurais peur (en prévision d'une soirée SAW dans les jours à venir). Bon, donc j'ai passé la première demi-heure terrée dans le fond de mon siège, morte de trouille sursautant toutes les quinze secondes, bref j'étais ravie !!!
  
Mais alors après ça s'est complètement embourbé avec l'arrivée d'une illuminée soit-disant l'envoyée de Dieu, je me suis redressée dans mon siège et j'ai fini le pot de pop-corn commencé pendant la pub parce que sinon j'allais m'ennuyer ferme. Donc dans l'ensemble pas trop mal , une fin qui change un peu par rapport aux super prod américaines habituelles MAIS quand même ça reste une grosse super prod américaine concentrée encore et toujours autour d'un héros (militaire de surcroît) qui sauve le monde à la seule force de ses petits biscottos et de son ego surdimensionné.

Marie CLD.  30 décembre 2007



Scénario simple, qui nous embarque allègrement du début à la fin. Suspense mince, mais qui nous tient suffisamment en haleine grâce à une histoire classique sans faille. Le décor est superbe et nous invite à découvrir New York dénuée de son attribut principal, la foule.

Pierre L. 30 décembre 2007




La bande annonce avait l'air plus attrayante;  Les mutants peinent à être crédibles, c'est lent, trop de retours en arrière, pas assez d'action, pas très cohérent, et une fin complètement  ridicule
On peut attendre le passage à la télé !

Dominique P.  3 janvier 2008




Bon ok c’est une super production amerloque, je le savais, mais une occasion pareille, un ciné tout seul un dimanche après-midi pendant qu’Isabelle EC. et MC. vont voir un film à la fois de gosse et de gonzesses, y’en aura pas des tonnes cette année ! Et puis c’est le seul qui soit exactement à la même heure et puis j’adore New-York. Alors j’vais voir plein d’effets spéciaux, du sang, des muscles et plein de poncifs mais je vais être … PEINARD !

Et pis finalement non, pas tant d’effets spéciaux, pas tant de suspense, pas de fin annoncée d’avance. Pour tout vous dire le héros il meurt même avant la fin … (désolé) et il  ne tombe même pas amoureux de l’autre éberluée, la seule gonzesse du film ou presque (encore désolé),  il n’adopte pas non plus le dernier p’tit gars de la planète (il n’a pas tord non plus  il est un peu con le gosse). Mais c’est pas grave tout cela car en fait on s’en fout. L’essentiel c’est ce sentiment de solitude dans cette ville magnifiquement désertée et cela on a le temps de le savourer … PEINARD. Plus beau encore que le New-York sous les eaux dans la dernière super prod du genre dont j’ai oublié le nom (ce ne serait pas the last world ?)

Un gros point négatif néanmoins, ce salaud de Will Smith qui ferait 60 tractions à la minute pour garder la forme pendant qu’on en chie pour perdre 3 kg ; une légende c’est sûr …

Philippe C.  20 janvier 2008