Tous les personnages sont d’ailleurs assez bien définis, attachants, avec des personnalités contrastées, mais chacun joue dans son coin, il n’y a pas de complicité. Il faut dire que le manque d’histoire véritable ne les aide pas. En lieu et place d’un scénario construit, on a le droit à de multiples références cinématographiques, des numéros d’acteurs dans des petits rôles (Daniel Emilfork, John Arnold en un Hitler de comédie grotesque, Judith Chemla,...), une visite au mémorial de la Shoah qui n’apporte pas grand chose à l’ensemble du film, une musique signée Archie Shepp qui ne cadre pas avec les images.
Au final, on ressent une petite ambiance mélancolique, mais diluée dans un mélange d’intentions désordonnées.