Vous allez rencontrer
un bel et sombre inconnu

Woody Allen

L'histoire

Amour, sexe, rire et trahisons. Les vies de plusieurs personnages dont les passions, ambitions et angoisses auront pour conséquence toutes sortes d'ennuis allant du loufoque au dangereux.

Avec

Naomi Watts, Antonio Banderas, Josh Brolin, Anthony Hopkins, Gemma Jones, Freida Pinto, Lucy Punch

Sorti

le 6 octobre 2010

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Pas fini !

 

Voici donc notre petit Woody Allen annuel. Profitons-en, tant qu’il est encore en vie…
Ce cru 2010 n’est pas le plus mauvais, mais il reste encore largement inférieur à la dernière grande cuvée, celle de Match Point (et oui, il faut remonter loin…).
Il y avait de quoi saliver, avec un casting alléchant, allant de l’ex-Hannibal Lecter (Anthony Hopkins himself) à la plus que délicieuse Latika de "Slumdog millionaire" (Freida Pinto), en passant par le toujours très beau Antonio Banderas et la vibrante Naomi Watts. Ils sont d’ailleurs tous très bien, se coulant avec élégance dans le moule Woody-Allenien.
L’histoire, bien que pas très novatrice, avait l’intérêt de se multiplier par deux, avec deux couples en rupture faisant quelques ravages sentimentaux autour d’eux. On allait pouvoir se délecter en comparaisons, parallèles et autres contrastes entre les deux récits, se croisant bien sûr mais évoluant tout de même dans deux strates différentes de la pyramide des âges.
Et puis, on allait peut-être retrouver la grâce londonienne de "Match Point", le récit étant exclusivement situé dans la capitale anglaise.
Mais les espoirs sont de courte durée, car si l’histoire a des côtés sombres, amers et gentiment misanthropes, l’ambiance générale reste dans un ton léger, presque badin, pas en accord avec les possibilités crépusculaires du scénario. Comme pour se rattraper de n’être pas plus mélancolique, le scénariste-réalisateur se permet sur la fin de laisser en plan plus de la moitié des personnages et de nous dire, "non, ce n’est pas fini, à vous spectateurs d’imaginer un épilogue…" Le carton ou la voix off n’y sont pas, mais c’est tout comme. Du coup, avec cette absence de morale (et pourtant on les aime bien, les morales assassines des films de Woody Allen), tous les clichés sur les couples restent en suspens, légèrement fissurés par l’évolution de l’histoire mais encore très solides, et ça n’est pas pour voir une comédie romantique même pas terminée qu’on vient s’entasser dans les salles de cinéma pour finalement être déçus de ne pas avoir croisé, même en rêve, ce bel et sombre inconnu…

 

 

 

 

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