Niki

Céline Sallette

L'histoire

Paris 1952, Niki s’est installée en France avec son mari et sa fille loin d’une Amérique et d’une famille étouffantes. Mais malgré la distance, Niki se voit régulièrement ébranlée par des réminiscences de son enfance qui envahissent ses pensées.


Avec

Charlotte Le Bon, John Robinson, Damien Bonnard, Judith Chemla

Sorti

le 9 octobre 2024


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Agréable élégance

 

Tiens, un biopic ! N'étant pourtant pas très amateur de ce type de productions cinématographiques, mais appréciant beaucoup l'artiste Niki de Saint Phalle, je me suis laissé tenter. La bio est parcellaire, et ne montre qu'une partie de sa vie, en gros avant qu'elle ne devienne célèbre. Etrangement, sans doute pour un problème de droits, aucune œuvre n'est montrée à l'écran. C'est une gageure, plutôt bien tenue, le film est très élégant, les cadres soigneusement étudiés, les couleurs éclatantes, la lumière chaude. Le récit hésite entre le cliché de l'histoire familiale forcément chargée, voire dramatique (les grands artistes n'ont-ils pas tous vécu quelques horreurs ?) et l'évolution classique d'une plasticienne qui passe par plusieurs phases, toutes initiées par des évènements paraissant anodins ou des rencontres déterminantes. Charlotte Le Bon semble très impliquée, se donnant à fond dans le mélange d'ingénuité, de folie, de force de caractère, de légèreté et d'insouciance qui caractérise son personnage. Est-ce vraiment Niki de Saint Phalle ? Peut-être, ou pas, cela n'a, au fond, pas d'importance. L'ensemble est crédible, pas complètement passionnant, plutôt divertissant, très agréable à l'œil.

 

Vos commentaires pour ce film

Ce film n’est pas parfait mais il m’a fait ressentir sur le moment tellement de choses et avec une telle force que je ne peux que le recommander.
Tout d’abord Charlotte Le Bon est exceptionnelle en Niki avant Niki, une femme belle, intelligente et tourmentée, courageuse qui se reconstruit grâce à l’art.
Une sorte de destinée inverse de Camille Claudel, sortie de l’hôpital psychiatrique et sauvée par l’art et entourée d’amour.
Belles images et bons acteurs, Damien Bonnard en artiste vibrant d’amour et d’admiration, Judith Chemla en femme libre et inspirante.
Cela donne envie de poursuivre la découverte de son œuvre même si on a déjà vu ses sculptures monumentales dans l’espace public.


Isabelle E-C, le 13 octobre 2024

 

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