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 | Vos 
        commentaires pour ce film
 Je te trouve bien sévère 
        Alain avec The Artist.
 Pourtant mon film préféré est "Chantons sous 
        la pluie" et le film d'Hazanavicius s'en inspire beaucoup et n'arrive 
        bien sûr pas à la cheville de son modèle.
 Mais je trouve le film gonflé, réussi, plein de clins d'oeil 
        aux films de cette époque, quelques moments de poésie ( 
        lorsque Bérenice Béjo se love dans un rideau "humain"), 
        quelques gags réussis ( le "bang" final), la scène 
        rêvée où Dujardin s'étourdit de bruits.
 Et c'est une très bonne idée d'avoir confié à 
        John Goodman le rôle du producteur américain archi caricatural.
 Bref j'ai passé un très bon moment et chose assez rare au 
        cinéma à Paris la salle, archibondée, a applaudi 
        à la fin du film.
 Hamel, le 19 octobre 
        2011    Réalisé par Michel Hazanavicius, 
        à qui l’on doit notamment le très bon « La 
        Classe Américaine » mais aussi les décevants 
        OSS 117, qui au passage rencontrèrent des avis plus mitigés, 
        The Artist constitue un bel hommage au cinéma muet, qui ont fait 
        le succès entre autres de Mister Chaplin et autres Fritz Lang. 
        A travers les yeux d’un Jean Dujardin inspiré par son rôle 
        et d’une Bérénice Béjo au sourire éclatant, 
        le réalisateur respecte les caractéristiques propres au 
        genre auquel il s’apparente ici : comiques de situation nombreuses, 
        mimiques des plus charismatiques et mélodies au piano des plus 
        entraînantes. Complété par John Goodman (O’Brother), 
        Penelope Ann Miller (Un Flic à la Maternelle) et James Cromwell 
        (La Ligne Verte), le reste du casting rajoute une pincée de sel 
        dans un plat qui ne demandait qu’à prendre davantage de goût. 
        La présence de Malcolm McDowell, unique soit-elle, figure comme 
        la cerise sur le gâteau, un gâteau dont les origines proviennent 
        surtout de « Chantons sous la Pluie » et du « Chanteur 
        de Jazz ». Bien que la décadence progressive du personnage 
        de George Valentin soit mise en avant, l’on suit parallèlement 
        la carrière en escalier de la belle Peppy Miller, à travers 
        un récit qui déjoue les apparences introduites lors de l’exposition 
        des personnages, l’un prenant la place de l’autre. Il est 
        toutefois possible de bouder le film l’heure atteinte, manquant 
        d’opacité et d’attache : baisse de rythme rime 
        avec perte d’intérêt. Fort heureusement, le regain 
        revient rapidement et offre son lot de rebondissements en tous genres. 
        L’idée d’introduire furtivement et durablement le son 
        dans le film, ainsi que les dialogues finaux qui trahissent les voix des 
        acteurs, en passant par un numéro de claquettes éblouissant, 
        sont autant de procédés entrepris par le réalisateur 
        pour faire de The Artist l’hommage qu’attendait toute une 
        génération et tenter de séduire un plus large public, 
        à défaut d’une 3D souvent très mal exploitée.
 15/20
 
 Matthieu H (tombé sous le charme de B. Béjo), 
        le 20 octobre 2011
   Aie l’erreur. 
        Pourtant je ne le sentais pas ce film mais « tu verras c’est 
        le film muet avec Jean Dujardin qui a eu le prix d’interprétation 
        à Cannes, Machin et Bidule ont dit que c'était hachement 
        bien. » me dit sans beaucoup de conviction IEC. L’erreur c’est 
        de ne pas avoir lu la critique du ciné d’Al1 parce que là, 
        après le premier bruit de verre, je me serais tiré de la 
        salle en courant pour aller voir l'exercice du pouvoir qui allait bientôt 
        commencer dans le ciné d'à côté. Alors bande 
        de petits veinards qui avez lu la critique, faites pas comme moi, fuyez 
        avant d’y aller ! Quand à machin et bidule c'est pas cool 
        de faire semblant d'avoir trouvé cela bien pour ne pas être 
        les seuls pigeons, on s'en rappellera.
 Philippe C., le 31 octobre 2011
 Bon, moi aussi j'ai été voir The Artist... 
        plus de place pour ce que je voulais vraiment aller voir.
 Je m'attendais à l'exercice de style et au final, c'est ce que 
        j'ai vu. Si l'idée n'est pas mauvaise, elle est poussée 
        trop loin, trop longtemps.
 L'histoire est assez banale, c'est du déjà-vu, et à 
        aucun moment nous ne sommes surpris par ce qui se raconte. C'est trop 
        cousu de fil blanc.
 Si Hazanavicius avait continué son idée au moment de l'apparition 
        du son (comme tu l'as écrit dans ta critique), on aurait pu avoir, 
        j'imagine, une suite plus étoffée. Malheureusement...
 J'ai trouvé Dujardin très cabotin, heureusement que l'interprétation 
        de Bérénice Béjo et de John Goodman vient sauver 
        les meubles, mais pas suffisamment pour que je ne trouve pas avoir perdu 
        mon temps.
 
 ash00, le 2 novembre 2011
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